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Une expérience collective de liberté pour vivre l’Évangile.

Au cœur de la Bretagne, l’abbaye de Boquen a été le point de départ, entre 1970 et 1976, d’une expérience collective de liberté pour vivre l’Evangile qui s’est poursuivie hors de ses murs.

Ces quelques témoignages de personnes qui ont activement participé à cette aventure permettent de dégager des constantes qui font la spécificité de « La communion de Boquen » : l’accueil de l’autre dans son cheminement propre d’émancipation, chacun en quête.

Nous avons publié semaine après semaine ces témoignages sous forme de podcasts.

Cette semaine trois dernières capsules : Marie-Paule Le Ninan, Jean-Pierre Schmitz et Colette Pautard témoignent.

Marie-Paule Le Ninan

« A la fois lier leur démarche de foi et leur éthique et un engagement concret dans la société. Avec cette idée d’essayer d’œuvrer à un monde plus vivable pour tous. »

Jean-Pierre Schmitz

« nous ne les connaissions pas et nous avons été accueillis d’une façon extraordinaire. Et on a participé aux travaux de cette maison qui existe toujours aujourd’hui »

Colette Pautard

« Mais Boquen, c’est le lieu où on se permet et où on apprend à remettre en question. »

Celles des semaines dernières:

Marie-Elisabeth Lanoe

« On n’était pas d’accord sur tout, mais  dans un coin de notre tête on gardait l’idée que chacun d’entre nous avait le droit de penser ce qu’il voulait »

Georgine de Grauw

« La créativité de la liturgie, les chants qui étaient improvisés très souvent. C’était une façon tout à fait moderne et contemporaine d’exprimer les paroles même, les syllabes même. »

Claude Chapin

« C’est mon socle de vie, quoi !« 

Pierre Bourges

« J’ai continué à pratiquer tout en étant engagé politiquement. Il n’y avait pas de contradiction ». « Une communauté de vie (ce qu’on appelait la communion de Boquen) qui, même si je n’en ai pas été vraiment partie prenante, m’a marquée pour ma vie »

Annick Le Menn

« c’était une bande, ça s’appelait la communion, c’est-à-dire que c’était un lieu qui appartenait à tout le monde, à personne. »

Françoise Schmitz

« des gens de milieux très différents, d’éducations différentes, pouvaient communiquer autour de valeurs communes »

Mary-Christine et Pâquerette –

« on y allait avec beaucoup d’enthousiasme, tout était possible » … « c’était, c’est toujours un réseau » – « je me trouvais bien dans ce milieu de contestation » … « c’était une caisse de résonance du monde »

Loïc Barbedette

« J’ai vécu une expérience d’autogestion, mais l’autogestion c’est pas simple. »

Régine Delaporte

« Lieu où on n’escamote pas les conflits … très ambitieux car dans tout groupe il y a forcément des difficultés. »

Odile Durand

L’utopie dans des gestes simples, concrets, conviviaux… ça a transformé mes choix de vie.

Pierre Cardona

« c’était une époque assez foisonnante, on essayait de reconstruire le monde, refaire le monde. »

Dominique Desbois –

« Il y avait une parole vraie qui circulait  – on avait bâti ensemble une célébration… »